2 Commentaires

J'étais trop absorbée par le fond (que je ne connais que d'un vague souvenir scolaire) pour relever réellement des erreurs. Il y a cependant une coquille dans le titre de l'acte 2 qui m'a sauté aux yeux ("suffrage universelle").

Merci pour cet incroyable travail ! Je me suis toujours demandé à l'école, où on nous présente pourtant la République comme une idée profondément française et culturellement enracinée, si c'était réellement un enfant légitime de la France. Déjà sur les bancs, et cela s'est confirmé plus tard en lisant ici ou là, je trouvais que ça ressemblait plus à de l'accident narratif qu'à une réelle identité.

En campagne, Macron évoquait la nostalgie française pour la royauté. Je ne suis pas du tout une macroniste (bien au contraire), mais j'étais assez d'accord avec son sentiment, le partages-tu ? Car, à la lecture de ta newsletter, mon sentiment s'enracine.

Autre point : nous qui semblons avoir inspiré les futurs USA avec notre révolution, je trouve que, justement, ils semblent nous avoir bien plus inspirés en retour. Et eux qui n'ont jamais connu rien d'autre, finalement, car ils se sont créés dès le départ comme une république (une fédération ? J'ai encore du mal à saisir les nuances), semblent très amorphes faces à ce qu'il se passe actuellement dans leur pays.

Que craindre, alors, des réactions en France lorsque cette vague arrivera...?

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Merci, Camille, pour ton commentaire.

Plus qu’une nostalgie envers un énième représentant de la monarchie, j’ai l’impression que nous avons celle du personnage providentiel. Cela s’explique sans doute par notre histoire, riche en guerres, crises et révolutions, qui ont souvent permis à certains individus de se distinguer dans l’adversité.

Ce phénomène est forcément moins marqué dans un pays relativement plus pacifique depuis le début des années 1970.

P.-S. : Je touche le sommet du mur de la honte avec cette grosse faute sur le suffrage universel 🫣

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